samedi 17 avril 2010

PROCHAIN COLLOQUE DE L'ASSOCIATION LE 10 NOVEMBRE 2010 À BOURG LA REINE 92



Prochain Colloque de l'Association Mémoire Traumatique et Victimologie
Le 10 novembre 2010 à Bourg la Reine, à l'Agoreine (à 2 mn de la station Bourg la Reine du RER B) salle mise à disposition par la mairie

Mémoire Traumatique et Violences Sexuelles
Conséquences psychotraumatiques

Et comment les représentations sociales sexistes sur les femmes, les stéréotypes sur la sexualité des femmes et des hommes banalisent et rendent possibles les violences sexuelles

Et comment les conséquences psychotraumatiques des violences sexuelles participent à des représentations inappropriées et trompeuses de la sexualité des femmes et des hommes
et sont à l'origine de souffrance et de nouvelles violences

Et comment chez les professionnels de la santé, de la police et de la justice l'absence de critique des représentations sociales sexistes et la méconnaissance des conséquences psychotraumatiques des violences
est à l'origine de graves dysfonctionnements dans la prise en charge des victimes



Et la représentation de la pièce de Pia Divoka "SOLINGE"
avec Laurence Vielle (actrice)
et Jeanne Added (auteure compositrice et interprète)

La participation de l'AVFT (Association Européenne contre les violences faites aux femmes au travail) , du CFCV (Collectif féministe contre le viol), du Mouvement du nid, de Ernestine Ronai de l'Observatoire des violences envers les femmes du 93,
de Voix de Femmes pour un SLAM sur les mariages forcés
et des éditions Des ronds dans l'O
(BD "En chemin elle rencontre…", panneaux d'exposition)
La participation de victimes de violences sexuelles : d'inceste, de mutilation sexuelle, de mariage forcé, de violences sexuelles au travail (témoignages, lecture de texte), de situations prostitutionnelles
une exposition de sculptures de Muriel Salmona : Corps dissociés, corps rassemblés




Des précisions suivront sur le programme précis, les intervenants et les témoignages
Le colloque se déroulera de 9 à 17 h


À propos de la pièce Solinge :


" Géologie de l'intime. La vie de Ludile, jeune fille de 19 ans, bascule ce fameux jour où derrière la porte vitrée d'un immeuble, lui, l'homme, l'autre, celui qui n'a pas de visage, la viole.
Après avoir écrit et dit ce que personne ne veut entendre, Ludile deviendra Solinge pour exister à nouveau, pour « déplacer les montagnes » de la vie." Arcadi production en 2007 et en 2008

« Je suis là avec moi, avec vous. Parfois j'exulte. Simplement d'être là. » Ces mots se projettent, glissent lentement sur le mur de l'Atelier du Plateau. Les lisant, on croit entendre une respiration qui va se rassurant. Ces mots-là sont les dernières lignes de Solinge, récit de Pia Divoka dont la teneur autobiographique saute au coeur. Une langue vraie, arpentant l'intime et la peur sans surplus de détails complaisants. (…) Ce texte, c'est la comédienne Laurence Vielle qui le délivre, au sens premier du mot. Singulière, précieuse elle ne laisse pas en paix son auditoire, qui met en exergue aigu chaque interrogation de l'auteure sur le non-dit du viol creusant plus avant la douleur. Le corps de la comédienne semble tressaillir des mots de Pia Divoka. Laurence Vielle a une voix, une gestuelle, des pas rares, inénarrables, piqués d'une étrangeté ludique. Et peut-être à cette lisière fragile entre interprétation et empathie. Avec fermeté, elle nous inscrit dans le mouvement, l'effort, le cri longtemps souterrain de Ludile, devenue Solinge, pour remonter à la surface du silence.''
Aude Brédy L'Humanité.

« Désormais elle est deux. Superposées, l'une à l'autre, inséparables. L'une dedans qui respire mal, l'autre dehors qui sourit. C'est plus compliqué pour passer les portes mais c'est nécessaire pour survivre. »
Solinge, Pia Divoka

"Elles ont toutes les deux un souffle, une voix rare. De la voix de l'une, l'urgence à dire les mots de Pia Divoka, mélés à la voix de l'autre, un bruissement mélancolique et délicieusement chanté. lecture de Laurence Vielle et chansons de Jeanne Added." Lecture par Laurence Vielle et chansons de Jeanne Added.
Présentation de la pièce lors du festival 40 ans de Paris 8 : "Poétique de printemps" à La Cartoucherie de Vincennes ( 10 mai 2009)




Dr Muriel Salmona pour l'Association Mémoire Traumatique et Victimologie

6 commentaires:

Edouard Quentin a dit…

Merci pour ce blog intelligent et précis, que je lis toujours avec intérêt.
La BD "En chemin elle rencontre…" est très intéressante, bien écrite, bien présentée, mais… un petit bémol qui n’est pas innocent : au rang des violences faites aux femmes, Amnesty cite la prostitution FORCéE. Amnesty ne pense pas que la prostitution en elle-même soit une violence sociétale et physique contre les femmes. C’est une position qui me choque.

Lora Crohain

Magia a dit…

Chère Madame Muriel,

Si vous avez la possibilité de pensez à mon déplacement, je pourrais vous connaître personnellement en outre de donner ma contribution sur la victimologie. J'aimerais bien! Je vais voir si j'arrive du financement.

Sinon, pensez à afficher le bouton suivre à votre blog, ainsi on fait réseau, moi aussi suis sur

http://apoioasvitimas.blogspot.com

Bonne continuation !

Marie Moinard a dit…

@Lora Crohain : La prostitution est une violence inscrite dans un livre entièrement dédié à la violence de façon claire, nette et précise. Il n'y a aucune alternative, aucune excuse. Notre propos a été mal écrit, c'est une coquille. La prostitution est une violence. Le mot forcé est un mot en trop que nous avons repéré et qu'il faut supprimer en cas de réimpression mais de grâce, sur 96 pages, compte tenu de l'authenticité de ce livre, du travail réalisé, du courage que nous avons eu à vouloir dénoncer un très grand nombre de violences,ne jugez pas un livre sur un mot qui semble déplacé dans son ensemble, ça se voit non ?
Dans mon jargon, je le répète, c'est une coquille.
Marie Moinard pour Des ronds dans l'O

Edouard Quentin a dit…

@ Marie Moinard
Je suis heureuse de votre réaction. C’est parce que je trouve cette BD courageuse et utile que j’ai été déçue de lire « prostitution forcée ». Mon compagnon et moi sommes sensibilisés sur ce sujet (voir notre blog) et je connaissais la position d’Amnesty, qui différencie clairement prostitution « libre » et « forcée ». Amnesty n’a-t-il pas imposé cette formulation ? C’est avec plaisir que je continuerai cet échange en privé,si vous le désirez, pour ne pas encombrer ce blog.
enquelquesorte@gmail.com

Amicalement.

Lora Crohain

Noëlle Le Dréau a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Noëlle Le Dréau a dit…

Je serai présente Muriel , je vous remercie de ce riche programme,
amitiés respectueuses,
Noëlle Le Dréau